Qui suis-je ?
Mon nom est 269...
Le 2 octobre 2012 à Tel Aviv, 3 militants se sont fait tatouer mon identification au fer rouge.
L
e collectif français 269life est né en écho à un mouvement israélien, que nous espérons majeur dans l'histoire de la lutte pour les droits des animaux.
Le 2 octobre 2012 à Tel-Aviv, dans le but de dénoncer l'exploitation des animaux par l'homme, 3 militants se sont fait marquer au fer rouge le chiffre 269 sur une place publique. Ce marquage au fer rouge : un geste volontaire de solidarité pour un veau rencontré dans une ferme industrielle, qui portait ce numéro : 269. Un geste symbolique, un geste douloureux, un geste d’empathie pour rappeler la souffrance quotidienne des animaux non humains… La vidéo témoignant de leur acte courageux a été visionnée sur internet plus de 150.000 fois en une semaine !
Cet acte a été le point de départ d’un mouvement international, et les tatouages "269" ont commencé à se multiplier, en signe de ralliement…
L'action de ces militants a été tellement forte qu'elle s'est imposée à nous, militants français, comme une action à relayer. Par le happening organisé et à travers ce site, nous souhaitons la faire connaître et la soutenir.
Notre espoir : que 269life devienne un des mouvements marquants dans le combat contre le massacre des animaux, contre le fait que ceux-ci soient traités comme nourriture, comme matériaux de laboratoire, comme vêtements ou comme objets de divertissements.
« 269 » : ce chiffre, tatoué sur un veau, pourrait aussi bien être le numéro attribué à un singe dans un laboratoire, l'étiquette d'une peau de chien dépecé vivant pour sa fourrure, le numéro de la cage d'un éléphant esclave d’un cirque...
« 269 » : un symbole de solidarité, de compassion et d’empathie pour les animaux non humains victimes à chaque seconde de l’exploitation humaine.
Le collectif 269 Life France
Dimanche 17 février 2013 : happening "écho au mouvement 269 Life"
Dimanche 17 février 2013, durant six heures, une trentaine de militants pour la cause animale vont se faire tatouer le nombre 269 à Paris. C’est une action qui s’inscrit dans le cadre de ce mouvement international.
Grands écrans, une cinquantaine d’affiches : l'aspect visuel prédominera pour mettre en avant la volonté solidaire de l’action, secondé par des discours.
On compte actuellement une quinzaine de pays ayant ou allant rejoindre le mouvement, à savoir : l’Israel, la Croatie, le Royaume-Uni, l’Argentine, la Pologne, l’Australie, la Belgique, les Etats-Unis, l’Allemagne, la République Tchèque, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Pérou, l’Italie, l’Espagne et la France.
Rendez-vous à partir de 12h à Paris, angle de la rue Montorgueil et de la rue Grenata, dans le 2éme arrondissement.
Texte traduit du mémento originel du collectif fondateur de Tel Aviv
Les victimes sans nom et sans visage dont les corps ont servi à nous nourrir avaient de toute évidence des désirs, des sentiments, avant que leurs gorges ne soient tranchées avec une brutalité froide, calculée. C’est étrange, nous qui nous définissons comme une société « respectueuse de la loi et morale », nous massacrons toujours et quotidiennement des êtres innocents.
Nous faire tatouer sur le corps le chiffre “269”, chiffre choisi par l’industrie pour marquer un jeune veau, a été pour nous un acte de solidarité, un acte visant à immortaliser le sort réservé à ces êtres sensibles. Nous espérons par cet acte réussir à éveiller les consciences, à susciter l’empathie envers ceux dont les cris de terreur et de douleur ne sont entendus que par les barreaux en acier de leurs cages, et dont le sang macule les murs des abattoirs.
Nous sommes tous égaux dans la souffrance, et pour que l'humanité ait une chance de survivre et de véritablement évoluer, nous devons reconnaître, nous devons accepter le fait que cette oppression des faibles – tant excusée sous couvert d’arguments liés au « genre », à la « race », à « l’espèce » - manque totalement de la plus évidente, et pourtant fondamentale, sensibilité, envers ceux qui ne peuvent pas exprimer leur douleur et leur souffrance dans notre langage, mais ne les éprouvent pas moins.
Donc nous posons la question : qu’arrivera-t-il à l’être vivant sensible réduit à ce simple numéro, « 269 » ?
Sa vie n’a-t-elle pas plus de sens et d’importance que la pérennité d’une pratique injustifiée et sanguinaire ? "
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