Suite aux pressions exercées par le groupe Bel qui détient la marque La vache qui rit, La vache qui pleure a dû changer son nom de domaine.

La vache qui pleure aurait pu gagner en se confrontant à eux en justice, seulement le résultat n'est jamais garanti et les moyens en temps et argent fournis auraient été trop importants pour eux (et très peu pour eux.)

Vous trouverez les mêmes informations à cette nouvelle adresse www.lait-vache.info

Nous sommes un peu tristes... mais avec Lait-vache, les vaches sont toujours là !

Pour information, la consommation de lait a baissé de plus de 20% ces dix dernières années de telle sorte que le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel) a dégagé, en juin, une enveloppe de 5,9 millions d'euros pour financer une nouvelle campagne de promotion.

Table d'information sur un marché parisien

Le soleil a tapé fort ce matin. Nous étions cinq militant-e-s pour distribuer les tracts, répondre aux interrogations des un-e-s, essayer de contrer les certitudes ancrées des autres (pas facile), ou tout simplement engager le dialogue.

Ca ne marche pas toujours. Deux personnes ont jeté le tract par terre. Peut-être que les mots leur manquaient pour nous répondre et qu'elles reviendront nous parler une prochaine fois. Il est vrai qu'il est difficile de renoncer à incriminer tous les maux de la terre à "la société" quand notre message au contraire dit : "Vous êtes écoeuré-e-s par la souffrance, eh bien vous pouvez faire quelque chose ! Si VOUS arrêtez d'acheter, ILS arrêtent de tuer."

Deux personne nous ont parlé longuement dont un monsieur à qui nous avons donné un exemplaire gratuit de Vegmag pour lui faire connaître le magazine.

Rendez-vous dimanche prochain à 10h30 pour notre dernière table d'information avant le mois d'août.

Les animaux sont la dernière minorité.

 Qui parlera pour elle ?

Après une cinquième action lapins organisée par L214 Paris place Saint-Germain-des-Prés, trois militantes ont rejoint à Montparnasse la Marche des Fiertés LGBT (anciennement appelée Gay Pride) afin de distribuer un tract spécialement rédigé pour cet événement. L'objectif était de faire découvrir la notion de spécisme à un public sensibilisé aux violences et discriminations en plaçant le spécisme dans le cadre plus large d'un système de dominations basé sur la norme du plus fort ou du plus grand nombre.

De Montparnasse à Bastille, la manifestation aura duré quatre bonnes heures durant lesquelles un millier de tracts ont été distribués.  Par contre, il n'était pas possible d'échanger longuement avec le public à cause du bruit (musique techno en permanence). Cette marche a rassemblée 800 000 manifestant-e-s.

Tract distribué : 

Cliquez dessus pour l'agrandir

Pour l'imprimer en PDF cliquez ici 

Photos   

Table d'information sur un marché parisien 

Le weekend fut une fois de plus chargé. Au lendemain du VegFest, nous étions trois puis rapidement quatre militant-es à nous retrouver pour tracter à notre emplacement habituel dans le 13ème arrondissement de Paris.

Entre indifférence ("Non merci !" [sourire]) ou encouragement ("Vous avez raison"), l'agressivité est rarement de mise. Mais ce matin, à une militante qui tractait devant la boulangerie une personne a crié "Vous nous emmerdez avec vos animaux !" Un fait isolé, heureusement.

Une dame âgée nous a longuement parlé. Selon elle, nous serions des "purs". Elle trouve notre combat utopique car "nous ne changerons malheureusement pas la société" mais il nous a semblé évident qu'elle-même n'était pas prête à remettre en cause les habitudes culturelles puisqu'elle continue de manger les animaux dits "d'élevage". Bref, les contradictions habituelles. Plus encourageant, un monsieur était intéressé par notre combat et reviendra.

N'hésitez pas à nous contacter pour militer avec nous.

Manifestation antispéciste, place de la Sorbonne à Paris

Pour la 5ème année consécutive, la Journée mondiale contre le spécisme s'est déroulée le 1er week-end du mois de juin. Cette année, la journée a été relayée à Dijon, Rennes, Epinal, Lyon, Aubenas, Paris, Nantes, Lilles, Montpellier, Gand, Lausanne, entre autres. Le nombre de villes participantes s'agrandit d'année en année.

A Paris, L214 Paris et CLEDA se sont associés pour proposer une grande demi-journée place de la Sorbonne, sous le signe de l'antispécisme. Tous les ingrédients étaient présents pour que l'action soit une réussite : de nombreux militants et militantes (pas loin de 30), une barquette proposant de la « viande humaine » pour mettre en scène ce que nous faisons subir aux animaux dans la plus complète indifférence (l'exploitation et le meurtre chaque année de plusieurs centaines de milliards d'animaux  dans le monde pour leur chair) , deux stands  proposant de la documentation sur la lutte contre le spécisme et sa mise en pratique (végétalisme, véganisme), des affiches, des grands panneaux, une distribution de tracts... et un soleil de plomb !

Et si c’était vous ?  

Malgré une copieuse documentation du côté des stands, une bonne partie de l’intérêt des passant-e-s s’est portée vers la barquette dans laquelle une courageuse militante est restée presque 3 heures malgré la grosse chaleur… Merci à elle !

Beaucoup de personnes se sont arrêtées pour regarder, prendre des photos, échanger avec nous quelques mots et s’interroger sur la signification de cette barquette. Aucune agressivité mais des réactions variées : mutisme, rires, déni, propos souvent contradictoires (voir vidéo). L’objectif n’était pas de choquer mais de faire réagir, amorcer un début de réflexion sur le caractère artificiel des frontières que nous posons entre les animaux et nous.

Une journaliste est venue filmer de nombreuses scènes, surtout la réaction du public face à la présence de la barquette géante. Certaines séquences devraient servir pour un reportage sur la consommation de viande dans une émission sur Canal +.

Le spécisme

Nous avons choisi la consommation de viande pour dénoncer le spécisme à cause de son nombre effroyable de morts. La plus grande tuerie planétaire s'ajoute à des élevages faits de souffrance. Tout cela est justifié par le spécisme, cette idéologie qui légitime l'exploitation, la souffrance, le meurtre des animaux parce que ce ne sont QUE des animaux. Mais nous n'oublions pas non plus le sort réservé aux animaux pour leur peau (fourrure, cuir), dans les cirques, les zoos, les laboratoires d'expérimentation, etc. Nous avons d'ailleurs eu l'occasion d'aborder ces sujets avec les passant-e-s.

Une page internet sur la journée contre le spécisme a été créée par un réseau contre le spécisme, en attendant un site mieux adapté. Sur cette page vous pouvez trouver le texte d'appel, des comptes rendus, etc.

Un grand MERCI à toutes les personnes qui se sont investies dans cette journée.

Maintenant, place à la vidéo :